Mara Carson dans la presse
20 janvier 2004
"Mara Carson est un inconditionnel de la guitare. Evoluant à l'étranger, surtout en France, Mara n'a pas oublié ses origines
et essaie de se perfectionner dans des rythmes endiablés malgaches.
Qui est donc cet homme de l'ombre qui déjà a su hisser haut le flambeau de la culture malgache ? Mara est le fils du journaliste et écrivain malgache Latimer Rangers. Il est né le 15 octobre 1959, à Antanimora Sud, dans la région de l'Androy et non à Tananarive. Depuis son plus jeune âge, plus exactement à 12 ans, il a commencé à s'intéresser à la musique traditionnelle malgache [...]
Puis, il créa le groupe Carson en 1981. Il a participé à plusieurs concours où il a été toujours lauréat. Par ailleurs, il a déjà enregistré un 45 tours chez Discomad (devenu actuellement studio Mars) en 1984. Et de 1984 en 1991, il transcrivit trois autres cassettes dont " Doroy ", " Tsanta " et enfin " Siloke". [...] Mais sa carrière a pris un tournant décisif en 1988, lorsque César Paes,
un documentaliste l'a choisi pour illustrer la bande originale de son film
"Angano Angano, les contes et légendes de Madagascar" . [...] Actuellement, Mara est devenu une légende de la guitare, surtout après qu'il ait sorti son premier CD s'intitulant " Beratro " en 2002. Notons que ce CD est en quelque sorte un Best Of de Carson car les 13 titres sont déjà très connus du public. Par ailleurs, il est aussi très sollicité auprès des artistes malgaches qui se produisent en France [...]"
Intégralité de l'article sur le site de la Gazette de la Grande Ile
(ouverture de la page dans une nouvelle fenêtre)
http://www.lagazette-dgi.com/simu/dev.php?id=14314
----0----
/MFI :
CHRONIQUE MUSIQUE Janvier 2003Mara Carson : la guitare classique de Madagascar
"Une bonne surprise dans la scène musicale de l'Océan Indien est la sortie
de l'album Beratro (Carson Rangers production). Première oeuvre sur CD
de Mara Carson, elle est le fruit d'une longue recherche menée depuis les années 1970 par ce vieux routier de la Grande Ile inconnu de la sphère internationale. Enfant du pays antandroy, élevé dans l'amour des mots
(son père est journaliste/écrivain), il s'est pris de passion pour la guitare
en écoutant Andrès Segovia (un engouement qui n'est pas sans rappeler
celui d'un certain Francis Bebey). Comme tous les musiciens de qualité,
Mara ne s'est pas enfermé dans le répertoire de sa région mais a tourné
son oreille vers les valeurs sûres de son île comme Razinlinah (déjà célébré voici quelques années par Erick Manana), Raktozafy, Naly Rakotofiringa ou Damy Tsiresy. Chanteur, musicien, arrangeur, homme de théatre, Mara fut membre du groupe Tarika Sammy avant de créer son propre groupe en 1982.
Couronné à Montélimar en 1992 avec Hanta Rahelimanana (aujourd'hui sa femme) à l'occasion du 7ème concours de guitares en duo, Mara Carson est aussi titulaire d'un DEA d'ethnomusicologie. Dans ce bel album, il revisite en trio ou en quatuor des compositions de ses débuts. Sa musique fortement marquée par le folk se plonge dans des styles divers de la Grande Ile servis par des percussions et des guitares discrètes et la flute de Nicolas Vatomanga, l'héritier de Rakoto Frah. Mais elle séduit également par cette touche classique, une forme gracieuse de recueillement et la finesse mélodique de ses arrangements dans des titres comme "Koidava", un blues typiquement malgache." Sylvie Clerfeuille - Chronique musique,MFI, janvier 2003
----0----
LES CAHIERS
DE LA GUITARE ET DE LA MUSIQUE n°77/2001"Mara Carson consacre sa vie à la musique populaire de son île: il compose, joue différents instruments traditionnels, chante, enseigne, étudie et analyse (il est titulaire d'un DEA d'ethnomusicologie). Il est aussi à l'origine de nombreux projets culturels en faveur du développement de l'art musical Malgache. Dans ce premier enregistrement [CD demo Beratro-L'espace], enregistrement, polytythmie (notamment dans Regasy), ostinato, rythmes complexes associés aux décrochements de la voix sont autant d'éléments d'origine africaine rendus au son de sa seule guitare. Celle-ci est tantôt accompagnatrice du chant (dans Tsiko, qui veut dire médisance), tantôt évoque par des techniques étonnantes les instruments traditionnels (comme dans Hommage à Rakotozafy qui se rapporte à un joueur légendaire de cithare sur caisse). Les textes s'inspirent de la vie quotidienne malgache -
A découvrir absolument ! " C.K. "Les Cahiers de la Guitares et de la Musique" n°77/2001
----0----
D'autres articles plus anciens seront mis en ligne bientôt